Holacracy n’est pas un outil d’intelligence collective

Lorsque l’on parle d’Holacracy, le raccourci est vite fait de considérer ce mode de management avec un système d’intelligence collective. C’est pourtant faux ou, du moins, en partie.
Parler d’Holacracy, c’es aborder la remise en cause du fonctionnement empirique des entreprises. Parler d’Holacracy c’est donc abandonner le modèle pyramidale. Holacracy est avant tout présent pour (re)modeler une organisation qui cherche à résoudre ses problèmes internes.
Alors certes l’intelligence collective est un moyen de faire tomber quelques tensions au sein d’une équipe mais c’est un patch qui vient corriger momentanément un problème qui sera bien souvent plus profond. Mettre en place des outils de communication plus efficaces comme un intranet ou une solution de chat, développer la cohésion entre les personnes … toutes ces idées sont louables mais ne sont pas suffisantes sur la durée. Avec Holacracy, la cohésion et la communication se font à un stade supérieur. Terminé le mode « command and control », les relations entre les individus sont redéfinis. L’autonomie et la responsabilisation permet d’améliorer les interractions entre les pairs qui travaillent ensemble autour d’une raison d’être connue et intégrée par tous.
En somme, Holacracy est bien plus qu’un outil d’intelligence collective. C’est un modèle d’organisation qui intègre cette composante comme carburant principal.

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